Né en 1959, au Cap en Afrique du Sud, David Whitehead choisit des études de géomètre pour être sur le terrain. Durant cinq ans, ‘mesurer la terre’ l’amène à parcourir...
Né en 1959, au Cap en Afrique du Sud, David Whitehead choisit des études de géomètre pour être sur le terrain. Durant cinq ans, ‘mesurer la terre’ l’amène à parcourir différents pays.
En 1986, en découvrant la céramique à l’atelier ‘Terra Potter’ en Afrique du Sud, David décide un nouveau départ professionnel.
Après 6 mois en tant que stagiaire dans une usine de céramique, il réalise que la fabrication industrielle ne lui convient pas.
De 1987 à 1991, il part en Ecosse pour se former chez différents potiers, puis voyage entre Afrique du Sud tantôt en Ecosse où il découvre la cuisson au bois.
Avec plus de 800 ans de traditions ancestrales, de savoir-faire artisanaux et de cuisson au bois, ce hameau de potiers exploite toujours le filon de grès de sa forêt voisine. Dans les années 50, un nouveau mouvement artistique avait vu le jour avec l’arrivée d’une nouvelle vague des potiers comme Jean et Jacqueline Lerat, Vassif Ivanoff ou encore Elisabeth Joulia.
David Whitehead visite ce lieu en 1992 : « Quand je suis venu voir les grès flammés de La Borne, ils m’ont fait forte impression. »
Dès 1994, il s’installe dans le bourg et monte un atelier avec Isabelle Cœur. Ensemble, ils construisent un four à bois couché, dans lequel la cuisson dure 5 jours environ.
Depuis son enfance, David aime les pots. Aujourd’hui, il aime les travailler et à apporter à chacun d’eux une personnalité propre. La pièce est tournée et formée. Le travail de surface est intégré à la forme, ce qui permettra à la lumière de se refléter sur la matière primitive cuite au feu de bois ou au gaz.
« Je coupe, je râpe et je tape sur les pièces pendant la fabrication pour que les surfaces et les angles accrochent la lumière - les engobes et les émaux sont appliqués de manière spontanée voire expérimentale pour garder une fraicheur, et me surprendre. »